Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Kevin TCHUEM, originaire du Cameroun, où j’ai obtenu une licence en cybersécurité et investigation numérique à l’École Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé.
Actuellement, je suis en quatrième année à l’École d’Ingénieur du Littoral Côte d’Opale et alternant en tant que chef de projet IT chez Crédit Agricole Assurance.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de plonger dans le monde fascinant (et parfois un peu chaotique) de la cybersécurité ?
J’ai très vite développé une passion pour la cybersécurité dès mon plus jeune âge, inspiré par les films mettant en scène des hackers. Cette fascination m’a poussé à chérir l’idée de combattre le crime à travers l’utilisation d’outils informatiques et de technologies avancées.
As-tu une anecdote marquante ou une expérience qui t’a particulièrement inspiré dans ton parcours en cybersécurité ?
Il y a un an, un de mes proches s’est connecté à un réseau Wi-Fi public et a été victime d’un ransomware qui a chiffré certaines de ses données tout en exigeant une rançon. Nous avons alors pris les mesures suivantes : dans un premier temps, nous avons isolé le système infecté, puis décidé de ne pas payer la rançon. Enfin, nous avons réussi à récupérer les données grâce à des points de sauvegarde antérieurs.
Quels sont les défis que tu rencontres en tant qu’étudiant en cybersécurité ?
En tant qu’étudiant en cybersécurité, il est crucial de se former en permanence à travers des certifications, des forums, des MOOCs, et d’autres ressources. Les attaques évoluent de manière exponentielle, et seule une veille active permet de rester à jour face aux nouvelles menaces et techniques de défense.
As-tu participé à des projets ou des stages liés à la cybersécurité ? Si oui, peux-tu nous en parler ?
Oui j’ai participé a des projets en cybersécurités, Avec une petite équipe, j’ai réalisé une évaluation de la sécurité d’un réseau Wi-Fi public dans le cadre d’un projet pratique. Nous avons utilisé des outils comme Wireshark pour capturer et analyser le trafic réseau. J’ai aussi participé à des forums comme Incyber avec des ateliers pratiques et des formations
Quelles compétences penses-tu être les plus importantes pour réussir dans le domaine de la cybersécurité ?
Alors les compétences nécessaires en cybersécurité, je dirais qu’un bon esprit d’analyse est primordial. Comme le disait un de mes professeurs : « Il faut parfois envisager de sortir par la fenêtre plutôt que par la porte 🙂 . » Cela montre l’importance de penser différemment pour résoudre des problèmes complexes.
Pour ceux qui visent le métier de Pentester une autre compétence essentielle est la curiosité. Il faut aimer chercher, explorer et approfondir pour identifier des failles de sécurité et trouver des solutions.
Pour ce qui est des compétences techniques, je dirais qu’elles s’acquièrent progressivement et de manière continue
Comment vois-tu l’évolution de la cybersécurité dans les prochaines années ?
Je pense que la sensibilisation croissante fera de chacun un acteur clé de sa propre sécurité, contribuant ainsi à un monde plus sûr pour tous. Bien sûr, la montée en puissance de l’intelligence artificielle peut susciter des inquiétudes, mais elle représente également un atout considérable dans la lutte contre les cybercriminels
Quel type de métier aimerais-tu exercer après tes études et pourquoi ?
Après ma formation j’aimerais travailler en tant que chef de projet Cybersécurité
Qui est ton super-héros de la cybersécurité ?
Je dirais que mon super héro c’est Sandoz un Youtubeur plutôt connu qui consacre son temps pour combattre les hackeurs qui font de nombreuses victimes à travers le monde
Si tu pouvais insérer un message secret dans une ligne de code que tout le monde verrait, qu’est-ce que tu écrirais ?
Y a-t-il des ressources (livres, sites web, conférences) que tu recommandes pour ceux qui s’intéressent à la cybersécurité ?
TryHackMe et RootMe bien sûr mais je sais que j’ai aussi beaucoup appris avec la chaîne Youtube
de Sandoz dont j’ai parlé plus haut
Le mot de la fin
La menace est grande et il y a pas encore assez de combattants 🙂