Peux-tu te présenter en quelques mots ? (Nom, parcours académique, etc.)
Bonjour, je m’appelle Matthieu Delaroche, j’ai 20 ans. Je suis étudiant en deuxième année à Guardia Cybersecurity School. Je n’ai pas encore beaucoup d’expérience mais je suis motivé à apprendre et à développer de nouvelles compétences en cybersécurité.
Avant d’intégrer Guardia Cybersecurity School, je n’avais suivi aucune formation dans le domaine de l’informatique et encore moins dans la cybersécurité.
A la fin du lycée je me demandais quelle voie choisir pour mon avenir, plusieurs options s’offraient à moi. J’ai su saisir cette opportunité en me donnant les moyens d’y arriver, en choisissant de rentrer dans le domaine de la cybersécurité.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de plonger dans le monde fascinant (et parfois un peu chaotique) de la cybersécurité ?
La cybersécurité est un secteur d’avenir, au vu du contexte international et les menaces qui évoluent chaque jour. C’est ce challenge qui m’a donné envie de beaucoup travailler pour me donner les moyens d’y arriver et aussi avec le vaste domaine qu’est la cybersécurité. J’ai décidé de choisir ce parcours pour me dire aussi que je pouvais y arriver.
Dans un premier temps c’est par les actualités que j’ai pu découvrir ce monde et également de sa dangerosité. Notamment en entendant parler des attaques contre les hôpitaux ou contre des entreprises. Ces actualités ont mis en évidence l’importance de protéger les systèmes et les données personnel des utilisateurs.
J’ai également regardé des reportages sur la cybersécurité, ce qui m’a permis d’en apprendre un peu plus sur ce domaine encore peu connu et les menaces qui pouvaient en découler. C’est par toute ces sources d’informations que j’ai voulu tenter ma chance dans le domaine de la cybersécurité.
As-tu une anecdote marquante ou une expérience qui t’a particulièrement inspiré dans ton parcours en cybersécurité ?
Je n’ai pas encore d’anecdote marquante mais lors d’un projet durant ma première année nous devions utiliser l’outil Mantis Bug Tracker qui est un outil informatique ayant pour but d’aider les équipes à suivre, à résoudre les erreurs et les problèmes dans leur projet. Nous avons également utilisé Testlink, qui est une application web permettant de créer, organiser et documenter les scénarios de test.
Notre intervenant nous avait fourni des fichiers Excel avec 600 lignes de données et nous devions identifier et documenter chaque anomalie dans l’outil Mantis. Je me souviens avoir passé cinq heures avec mon groupe à entrer chaque ligne manuellement alors qu’un script aurait pu automatiser cette tâche.
Malheureusement, nous n’avions pas le temps d’en développer un, nous devions rendre le projet au plus vite. Cette expérience m’a appris l’importance de l’optimisation et de l’automatisation dans la cybersécurité.
Quels sont les défis que tu rencontres en tant qu’étudiant en cybersécurité ?
Pour moi, être ’étudiant représente un vrai défi. On a une réelle attente envers nous sur « la nouvelle génération » pour la protection des systèmes d’information face au danger qui est grandissant.
L’organisation et la gestion du temps sont essentielles, car les projets s’enchainent rapidement plus avec l’apprentissage en dehors des cours. Le temps passe très vite, donc il faut bien s’organiser sinon on se laisse emporter. Il faut souvent travailler tard car les projets sont souvent très long. Surtout si l’on étudie : sur TryHackme ou notamment sur des plateformes pour s’entrainer comme Root Me où certains challenges peuvent être très complexes et prendre beaucoup de temps.
Le problème est que le temps nous fait défaut, on veut faire plein de chose en même temps mais pour moi je pense que ça ne va pas de pair. Mais malgré les difficultés, je pense que la motivation et la persévérance permettent d’évoluer petit à petit pour mieux réussir en surmontant les obstacles.
Le principal problème est que nous voulons tout apprendre en peu de temps mais il faut accepter de progresser petit à petit pour mieux réussir, à notre rythme.
As-tu participé à des projets ou des stages liés à la cybersécurité ? Si oui, peux-tu nous en parler ?
Non je n’ai pas encore participé à un stage de cybersécurité. Mais je vais en effectuer un de 2 mois chez Aegis Civis avec pour principales missions seront d’accompagner l’entreprise sur de la sensibilisation et la réalisation d’audits.
Actuellement, je suis à la recherche d’une alternance pour septembre 2025, jusqu’en septembre 2026 pour ma 3 -ème année d’étude à Guardia Cybersecurity School.
Quelles compétences penses-tu être les plus importantes pour réussir dans le domaine de la cybersécurité ?
Pour moi les compétences importantes pour le domaine de la cybersécurité sont la rigueur, motivation, esprit d’équipe et écoute. Tout d’abord la rigueur pour développer une bonne discipline et améliorer ses capacités d’analyse. Ensuite, la motivation pour un apprentissage constant qui demande un véritable engagement personnel.
Enfin l’esprit d’équipe où l’on apprend énormément des autres. Il est donc important de partager ses connaissances et de travailler ensemble. Et pour finir l’écoute qui est indispensable, si on veut tout d’abord travailler en équipe et également pour comprendre les problématiques, que ce soit en entreprise ou lors d’un projet collectif.
Comment vois-tu l’évolution de la cybersécurité dans les prochaines années ?
Tant qu’internet existera, il y aura toujours des cybermenaces en constante expansion qui voudront atteindre à la prospérité d’internet. Que cela soit envers les OIV (Organisations d’Importance Vitale) ou que de simple utilisateur, peuvent devenir des victimes de vols de données ou de rançongiciels. Ce qui faut prendre en compte c’est de pouvoir protéger tout le monde contre les cybermenaces. Le plus grand défi est d’améliorer la protection des données personnelles et des systèmes d’information, afin que les attaquants ne publient pas des informations compromettantes ou des données sensibles, accessible au monde entier.
Cependant nous n’arriverons jamais à éliminer complètement les cybermenaces, tant qu’il y aura de nouvelle technologie et de nouvelle vulnérabilité qui apparaitront. C’est pourquoi la cybersécurité restera un domaine clé pour les années à venir. Donc il y aura toujours besoins de personne travaillant dans le domaine de la cybersécurité.
Quel type de métier aimerais-tu exercer après tes études et pourquoi ?
Je voudrais travailler dans le domaine du réseau car je trouve qu’il est indispensable de créer une bonne infrastructure pour assurer la sécurité des utilisateurs et des systèmes d’information. L’optimisation et la sécurisation des réseaux sont des enjeux majeurs pour prévenir les cyberattaques, en créant des barrières avant que les attaquant ne puissent s’introduire dans le système d’information.
Qui est ton super-héros de la cybersécurité ? (Une personne, un concept ou même un outil !)
Pour moi, ce serait un outil comme Wireshark, qui permet d’analyser le trafic réseau et de mieux comprendre les communications entre les systèmes.
C’est un outil qui permet d’analyser en profondeur le trafic réseau. Il est essentiel pour détecter les attaques, comprendre les communications entre systèmes et résoudre des problèmes de réseau. J’ai choisi cet outil car je souhaite travailler dans le réseau.
Si tu pouvais insérer un message secret dans une ligne de code que tout le monde verrait, qu’est-ce que tu écrirais ?
La phrase que je mettrais en message secret :
« Pour les personnes qui arriveront à lire ce message, vous y arriverez, j’en suis sûr. C’est vous le One Piece. »
Y a-t-il des ressources (livres, sites web, conférences) que tu recommandes pour ceux qui s’intéressent à la cybersécurité ?
Pour moi la ressource utile qui serait nécessaire serait TryHackme pour les débutants, qui souhaite en apprendre plus sur la cybersécurité. Je pense que c’est la meilleure option, ainsi que l’entraînement sur Root Me permettant d’apprendre de nouvelle compétence et de s’améliorer.
Le mot de la fin
Merci de m’avoir donné l’opportunité de pouvoir transmettre mon parcours et bonne chance à vous.
A la prochaine.
Ps : s’il vous plait j’ai besoin d’une alternance.
